Sud-Kivu : Lancement du numéro vert pour la dénonciation des abus et fraudes dans le secteur de la santé à Bukavu
Le Vice-gouverneur du Sud-Kivu, Marc Malago Kashekere, a procédé, ce mardi, 24 mai 2022 à l’hôtel Panorama de Bukavu, au lancement officiel de la ligne de redevabilité et de dénonciation des cas d’abus et fraudes dans le secteur de la Santé dans la province du Sud-Kivu.
Un dispositif qui permettra l’évolution de la province, a indiqué le numéro 2 du Sud-Kivu, dans son mot de circonstance.
“La santé est un facteur capital pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté. Il faut néanmoins signaler que l’organisation des services sanitaires de qualité et équitable dans notre pays demeure un défi. C’est pourquoi le Chef de l’Etat a décrété la Couverture Santé Universelle et enjoint le Gouvernement de la République de tout mettre en œuvre pour la rendre opérationnelle afin que chaque citoyen ait la possibilité d’accéder aux soins de qualité.
En appui à la politique gouvernementale, l’USAID, en tant que partenaire du gouvernement, vient de mettre à la disposition de la province du Sud-Kivu un numéro vert, un outil de lutte contre les antivaleurs (abus et fraudes) dans le secteur de la santé. Cet outil place la population bénéficiaire des soins au centre de l’action en dénonçant les abus et fraudes en faisant usage d’un numéro vert ( hotline) qui peut lui permettre d’appeler et d’alerter sur les antivaleurs constatées à tous les niveaux de la pyramide sanitaire”a-t-il dit.
Venu expressément de Kinshasa pour participer à cette cérémonie de lancement de la Hotline, l’Inspecteur Général de la Santé, Louis-André Komba Djeko, a expliqué l’importance de la “Hotline” dans la dénonciation des antivaleurs.
“La résultante de cette ligne verte, le 45001, permettra l’amélioration de la qualité des soins offerts à la population par l’augmentation de la prise de conscience, l’adoption d’un bon comportement des agents de santé en rapport avec la gestion de la chose publique et encourage l’utilisation appropriée des produits et des services de sant”
conclut-il.
Cellcom MinSanté