Situation sécuritaire en RDC : Patrick Muyaya accuse la communauté internationale d’être co-responsable

Situation sécuritaire en RDC : Patrick Muyaya accuse la communauté internationale d’être co-responsable
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Dans le briefing presse de ce mercredi 20 juillet, le ministre de la Communication et médias, Porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya faisait le point de la situation sécuritaire avec son collègue du tourisme, Patrick Muyaya a accusé sans mâcher les maux la communauté internationale.

Depuis l’occupation de la cité Bunagana dans le territoire de Rutshuru, il y a un silence total dans la communauté internationale, la RDC est restée seule contre son destin. La seule recommandation de la communauté internationale est de négocier avec le M23 chose que rejete Patrick Muyaya qualifiant ce groupe armé des terroristes.

“Nous sommes disposés à faire la paix. Mais bon, en même temps nous n’avons pas le temps de continuer à voir nos enfants, nos femmes être déplacées. Chaque jour qui passe, nous payons de coups en vie humaine et nous ne devrons pas continuellement rester les bras croisés et dire bon, voilà le bon Dieu viendra nous sauver, non. Dans la dynamique dans laquelle nous sommes, nous pensons que la communauté internationale peut faire davantage parce que la Monusco, il faut comparer la Monusco d’aujourd’hui, les capacités opérationnelles qu’elle a et la Monusco d’il y a 10 ans à l’époque ou le M23 était défait. Et donc aujourd’hui, nous pensons que la communauté internationale peut faire davantage que des déclarations diplomatiques parce que les drames continuent” a dit Patrick Muyaya.

Et d’ajouter, “la communauté internationale est co-responsable de la situation que nous connaissons. Lorsqu’il y a génocide, nous ouvrons nos frontières parce qu’il faut accueillir des gens pour des besoins humanitaires, mais depuis 1994 le drame est arrivé au Congo, nous avons perdu 2 chefs d’État depuis que cette affaire a commencé des millions de morts. Alors, est-ce que ceci doit continuer ? Nous tous, nous voyons aujourd’hui que la Monusco est limitée de part ses moyens d’action. Si aujourd’hui la communauté internationale peut faire davantage, pourquoi ne le ferait-elle pas ? Parce que nous, ce que nous voulons, c’est la paix“.

Pour le porte-parole du gouvernement, la paix au Congo permettra à la communauté internationale de gagner davantage.

Béni Rahayu


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