Goma : La Monusco n’a pas tiré sur les manifestants (Khassim Diagne)

Goma : La Monusco n’a pas tiré sur les manifestants (Khassim Diagne)
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Le chef a.i. de la Mission des Nations unies au Congo, Khassim Diagne, a pris part ce mardi 26 juillet sur la télévision nationale au briefing presse spécial tenu par le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Une conférence de presse au cours de laquelle des questions liées à la mission onusienne en RDC, à propos des manifestations du Nord-Kivu ont été traitées.

Khassim Diagne a exprimé sa sympathie à l’endroit des victimes tombées lors de ces manifestations, que ce soit les Congolais ou les casques bleus de la Monusco. Il a appelé à la désescalade, selon lui, “dans la confusion, le chaos, le trouble, rien ne peut se régler”.

Le chef a.i. de la MONUSCO a remercié les autorités congolaises, le chef de l’Etat, Premier ministre et l’ensemble du gouvernement – qui se sont engagées à renforcer la sécurité des installations de la Mission et à rassurer son personnel aussi bien civil que militaire, avant de réitérer un appel à la retenue par rapport à ces manifestations. “Les manifestations ne règlent rien. Il faudrait regarder au plus profond de vous-mêmes ce qui ne marche pas, ce qui devrait être amélioré et ce qui peut constituer des acquis pour le futur”.

Et de poursuivre, “nous devons communiquer sur le plan de transition. En septembre 2021, avec le gouvernement, sous la présidence du Premier ministre et de la cheffe de la MONUSCO, nous avons signé un plan de retrait graduel, responsable et échelonné de la MONUSCO. En septembre 2021, le gouvernement a identifié la province du Tanganyika comme premier projet pilote pour le plan de transition. Et ça a été fait dans les règles de l’art. Depuis le 30 juin 2022, la MONUSCO n’est plus dans le Tanganyika”.

Selon Khassim Diagne, trois provinces à savoir le Sud-Kivu, l’Ituri et le Nord-Kivu sont encore concernées par la présence de la Monusco car des groupes armés y sévissent depuis des années et cela est très complexe pour la mission onusienne.

“Cette complexité crée une impatience et une frustration des populations mais je puis vous assurer qu’au niveau de la plus haute hiérarchie de ce pays et notre hiérarchie à New York et ici sur le terrain, nous faisons tout pour renverser la tendance”, a assuré le chef a.i de la MONUSCO au cours de ce point de presse.

Béni Rahayu


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