Combats entre les M23 et FARDC : Les forces loyalistes déterminées à ne laisser aucun centimètre du territoire national à qui que ce soit
Les Forces armées de la République Démocratique du Congo ont dans un communiqué signé ce mercredi 25 mai rassuré de leur dermination à bouter hors du pays les groupes armés notamment le M23.
D’intenses combats ont été engagés contre ce mouvement rebelles depuis mardi 24 et ce mercredi 25 mai 2022 par les forces loyalistes appuyées par la MONUSCO dans le Groupement de Jomba.
Selon le porte-parole du Gouverneur militaire du Nord-Kivu, plus de 20 obus et bombes tirés de l’Est vers l’Ouest de l’axe routier GOMA-RUTSHURU ont explosé mardi 24 et ce mercredi 25 mai 2022 sur le territoire congolais à Katale, non loin de la piste d’aviation de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), à Rumangabo et les environs.
Les FARDC rassurent cependant que dans sa debandade, l’ennemi a abandonné des armes et des effets militaires récupérés par les FARDC. Il s’agit notamment d’un mortier 60 mm, d’une arme AK 81, de 08 roquettes antitank, d’une chaine de
munitions de PKM, d’une paire de tenue militaire, d’un casque et de deux gourdes militaires non utilisés ni par les FARDC, ni par les terroristes du M23.
Le matin de ce mercredi 25 mai 2022, les positions des FARDC de Kibumba et de Jomba ont été
une fois de plus attaquées. A en croire le communiqué lu par le Général de Brigade, Ekenge Bomusa Sylvain, les forces loyalistes déterminées à ne laisser aucun centimètre du territoire
national à qui que ce soit, se comportent de manière professionnelle sur le terrain aussi bien à Jomba qu’à Kibumba.
Constant Ndima a saisi le Mécanisme Conjoint de Vérification Élargie de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs pour les investigations sur l’origine de ces graves incidents face à cette situation très préoccupante.
Tout en rassurant la population, il appelle au calme, à la vigilance, à ne pas céder à la panique, à faire totalement confiance aux
FARDC et à dénoncer toute présence suspecte auprès des forces de défense et de sécurité.
Béni Rahayu