Sénat-Session de mars : Bahati Lukwebo veut du concret

Sénat-Session de mars : Bahati Lukwebo veut du concret
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Conformément à la Constitution et au règlement intérieur du parlement, le Sénat a ouvert ce mardi 15 Mars ses portes aux  élus des élus.

Cette session ordinaire de mars s’est ouverte dans un contexte où tous les congolais ont leurs yeux tournés vers les élections de 2023.

Dans son mot d’ouverture, Modeste Bahati Lukwebo président de la chambre haute du parlement

a d’entrée de jeu appelé le gouvernement à œuvrer dans le sens de faire palper aux Congolais les résultats tels que inscrits dans le budget 2022 adopté en septembre dernier. Cela passe aussi par les richesses du sol et sous-sol mais aussi le fonds obtenus des taxes et impôts.

« J’exhorte le Gouvernement à se pencher sur les mesures fiscales déjà définies, afin d’atteindre ces objectifs. Ceci pour lui permettre de réaliser l’initiative par une bonne exécution du Budget 2022. Pour éviter le paradoxe entre les mauvaises conditions de vie de la population et l’abondance des ressources dont regorge le pays, la lutte du Gouvernement devra absolument privilégier l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, cela dans la perspective de la création des richesses plutôt que dans la gestion de la pauvreté »

a dit Bahati Lukwebo.

Dans ce même ordre d’idées, Bahati Lukwebo a rappelé la nécessité pour le gouvernement de suivre de près la question de l’eau et de l’électricité qui demeure une difficulté pour des milliers des congolais.

« La problématique de la couverture totale de notre pays en énergie hydroélectrique reste encore préoccupante car il y va de son développement socio-économique. Le Sénat interpelle le Gouvernement à matérialiser sa mission constitutionnelle en matière de l’eau et de l’électricité qui demeurent les éléments indispensables pour la vie de tout un chacun »,

a-t-il dit.

Bahati Lukwebo a au cours de son discours touché plusieurs autres secteurs urgents pour la population dont le pouvoir d’achat des congolais qui est au rouge.

« La RDC n’est pas à l’abri de l’inflation importée, dès lors qu’elle importe une grande partie des biens d’équipements et de consommation. C’est le cas aujourd’hui du prix du pétrole qui est passé, il y a quelques années de 30 à 95 dollars sur le marché mondial. Cela peut impacter les prix dans plusieurs secteurs notamment les transports ».

Cette avant-dernière session ordinaire avant les élections prévues en 2023 s’est tenue en  présence de plusieurs personnalités dont le premier ministre, chefs des différentes institutions d’appui à la démocratie, les hauts gradés des FARDC et la PNC.

Desk Politique | Asher Lungonzo


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