RDC : Moïse Katumbi et ses ennuis de justice, le jour où tout a basculé

19 mai 2016, un mandat d’arrêt est émis contre Moïse Katumbi, accusé par les autorités congolaises de l’époque, d’avoir recruté des mercenaires. L’annonce est faite par Lambert Mende, alors porte-parole du Gouvernement, qui précisera “Moïse Katumbi ne jouit plus de sa liberté“.
Début mai 2016, le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba avait déjà annoncé l’ouverture d’une enquête sur “le recrutement de mercenaires” étrangers, dont des Américains liés à Moïse Katumbi.
Cette déclaration était survenue après l’arrestation d’un Américain et de 3 autres étrangers présentés comme des gardes du corps de Moïse Katumbi, lors des manifestations organisées à Lubumbashi contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.
Moïse Katumbi sera alors convoqué par le procureur général, avant de multiplier les allers-retours au Palais de Justice de Lubumbashi. Katumbi finira par solliciter la protection de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo, Monusco.
Il quitte alors le pays le 20 mai 2016, à la suite de problèmes de santé et de son agression physique “d’une particulière gravité” par des policiers.
Poursuivi pour “atteinte à la sûreté de l’État“, après avoir prétendument engagé des mercenaires américains, puis condamné par contumace, le 22 juin 2016 à trois ans d’emprisonnement pour la signature supposée d’un faux acte de vente d’un immeuble.
Il rentre au pays le lundi 20 mai 2019, soit 3 ans plus tard.
Rédaction