RDC : “Je n’ai pas entre mes mains le sang de Mzee Laurent Désiré Kabila” (Eddy Kapend)
Eddy Kapend Irung, né au Katanga en 1960, Colonel de l’armée congolaise, accusé d’avoir assassiné Laurent-Désiré Kabila dans les années 2001 était en conférence de presse ce mardi 17 mai 2022 jour commémorative du 21e anniversaire de la mort de Laurent Désiré Kabila.
D’entrée de jeu, le colonel Eddy Kapend a honoré la mémoire de Mzee Laurent Désiré Kabila par une minute de silence.
Il a par par la suite réitéré son innocence dand une affaire pour laquelle il a passé plus de 20 ans en prison. “Je n’ai pas entre mes mains le sang de Mzee Laurent Désiré Kabila , à qui comme fils je suis resté loyal, avant ses fonctions, pendant ses fonctions et après ses fonctions ” s’est-il exclamé.
Le Colonel Eddy Kapend a critiqué sévèrement le forum sur la réconciliation des Katangais ouvert ce même mardi à Lubumbashi.
” On ne réconcilie pas seulement les frère d’une même province. Le Congo est un ensemble. Je suis malade à l’idée de savoir que c’est ce jour décrété férié que les katangais se réunissent pour se réconcilier, alors qu’on célèbre la libération”
a-t-il dit.
Il a par ailleurs qualifié la réconciliation des Katangais de réconciliation à géométrie variable
“Ceux qui sont dans ce forum doivent êtres conscients qu’on ne peut pas mentir le peuple toute le temps. Reconciliation des Katangais : C’est de la foutaise, c’est de nature à compromettre l’unité nationale”
a dit le Colonel Eddy Kapend qui estime qu’il faut plutôt réfléchir aux stratégies pour en finir avec guerre à l’est du pays.
Il faut combattre toute espace de ségrégation
“Je réitére ma vision de demander à tous les congolais de rester Unis. Ce qui se passe au Katanga c’est de la manipulation. J’aurais souhaité qu’au forum de Lubumbashi, les participants reconnaissent d’abord le fait qu’ils ont divisé la province”
insiste-t-il.
Il a par la meme occasion présenté d’autre mécanisme de réconciliation, en lieu et place du forum de Lubumbashi.
“S’il doit avoir la réconciliation ça doit être la réconciliation entre les politiciens et le peuple. Ce peuple a faim. Les politiciens ont plusieurs mécanismes de réconciliation, le parlement existe. Cette rencontre de Lubumbashi n’a rien de réconciliation”
dit-il.
Redaction
