RDC : François Beya toujours gardé par l’ANR, un collectif est né pour exiger sa libération
Interpellé le samedi 05 Février, François Beya, conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité est toujours dans les locaux de l’agence nationale des Renseignements (ANR).
Sur la liste des voix qui réclament sa libération figure désormais le collectif “Free François Beya”. Un mouvement qui a vu jour depuis la Belgique et demande au Roi Philippe d’intervenir dans ce dossier qui renferme beaucoup des zones d’ombres.
« Il sera difficile à la population, en l’absence de la synchronisation des faits, de croire à la confection des charges qui seront mises sur le compte de François BEYA », a écrit le collectif.
Pour ce collectif qui ne croit en aucune implication de François Beya dans une messe noire tendant à déstabiliser les institutions étatiques, « L’arrestation et la détention arbitraires » à l’ANR de François BEYA s’expliquent par une « guerre de palais », au sein de la Présidence, suite à sa gestion d’un conflit minier impliquant Fortunat Biselele et l’ancien président de la CENI, Corneille NANGAA.
Le Collectif pro Beya rappelle à cet effet le président Félix Tshisekedi que
« Les promesses de changement peinent à se concrétiser depuis votre arrivée au pouvoir. L’injustice devient de plus en plus du vécu quotidien. Nous assistons quasi-systématiquement à des violations graves des droits et libertés par les services sécurité ».
Auprès de Tshisekedi, le Collectif Free François Beya affirme que les services de sécurité qui enfreignent régulièrement la Constitution et les lois par des méthodes et pratiques illicites, ne permettent pas de parler d’un réel et véritable État de droit sous sa mandature.
François Beya ne bénéficie selon eux “d’aucune assistance juridique ni judiciaire ni médicale appropriées alors que sa santé se détériore davantage. Il n’a même pas le droit de parler à sa famille. Il est triste de constater que ces faits se passent sous votre mandat” en parlant de Félix Tshisekedi.
Le Collectif pro Beya dit clairement que les méthodes actuelles de l’ANR indiqueraient que Félix Tshisekedi recoure à ces services à des fins de règlements politiques, services qu’il avait à l’époque qualifié de « cachots politiques ».
« Faute de charges concrètes contre François BEYA en ce qui concerne le Coup d’Etat, le Collectif désapprouve les pratiques de l’ANR qui viseraient à fabriquer et monter de faux éléments pouvant être mis à sa charge en vue d’obtenir “une condamnation excessive ».
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Desk Politique | Asher Lungonzo