Lubumbashi : Laurianne Mwewa veut restaurer l’ordre
Depuis sa prise des fonctions comme Maire ad intérim, Laurianne Kalombo Mwema veut restaurer l’image de marque de la ville cuprifere, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
D’abord, elle a engagé une guerre contre les constructions anarchiques, sur les lignes électriques de la SNEL, sur des espaces de la SNCC et même sur les espaces verts de la ville. Accompagné des services de sécurité, plusieurs maisons, boutiques et magasins ont été détruits la semaine dernière.
La Dame de fer ne s’est pas limité là, vite elle a actionnée une autre guerre contre les taxis moto, le marché pirate et la hausse exagérée du prix de transport en commun.
Dans un communiqué signé le 29 Mars, elle a fait remarquer que la circulation des taxis moto au centre-ville est strictement interdite. Des panneaux ont été placés dans tous les quatre coin de Lubumbashi. Désormais les motocyclistes ne doivent pas franchir 4 axes principaux à savoir :
– Avenue Kambove (au Nord )
– Avenue Likasi (au Sud )
– Boulevard Lumumba (à l’Est )
– Avenue Adoula et Kabalo (à l’Ouest).
Un autre combat, c’est la lutte contre le marché pirate. Cette forme de petit commerce qui se crée les longs des artères du centre-ville de Lubumbashi, une situation qui se vit même dans d’autres villes du Haut-Katanga à l’instar de Likasi. Cette mesure est à la fois sécuritaire et sanitaire surtout que la province du Haut-Katanga fait face à plusieurs maladies de mains sales qui se manifestent par la diarrhée et vomissements. Sécuritaire, c’est aussi pour lutter contre les accidents devenus récurrents à Lubumbashi.
Laurianne Kalombo Mwewa se bat aussi sans relâche pour la réglementation du transport en commun qui doit revenir au prix initial, celui de 500 FC par trajet et non 1000 FC comme c’est le cas actuellement. À cela s’ajoute la pratique de “demi-terrain“, “Kimbirikite“, qui consiste à prendre les clients partout sur les artères en dehors des arrêts de bus officiels.
La Mairie de Lubumbashi précise que les contrevenants à ce train des mesures et leurs complices, même s’il s’agit des policiers ou tout autre agent de sécurité seront arrêtés et payeront cher.
Asher Lungonzo
