Lubumbashi : La cosmopolite est devenue le bassin de la voyoucratie et de la toxicomanie.
À constater au centre-ville à hauteur de l’avenue de Likasi, une catégorie des jeunes hommes sans abris qui se livrent aux activités de terrorisme sans gêne, ni crainte des forces de l’ordre. À la lumière du jour, des témoignages nous révèlent ce que, ceux considérer comme « kulunas » peuvent faire :
« Ces hommes sont devenus des sérieux casse-tête dans la société, leur présence ici est une panique pour les habitants. Ils ravissent aux passagers leurs colis, sacs à main et surtout quand ils pensent que vous avez de l’argent ils vous agressent en créant une fausse histoire. Ils peuvent vous asséner à 2 ou 3, sans que personne n’intervienne de peur d’être aussi victime »
nous confie sous anonymat un Lushois.
À peine, tout le monde dormais avec peur au ventre à chaque tombée de la journée suite à l’insécurité criante, un nouveau fléau voit jour, le système kuluna vécu à Kinshasa se repend comme une traînée de poudre à Lubumbashi d’ores et déjà.
Certains signifient que le vol a tellement pris de l’ascendant au point où, quand vous bouchez dans les embouteillages à bord d’un taxi, distrait au téléphone votre sac à main peut être arraché à travers les «aérations des portails» de la voiture. La nuit on ne se promène plus paisiblement quand on est seul sur une des rues du centre-ville ou certains coins environnant.
D’autres méfaits se commettent jour et nuit, certains d’entre eux au vu des agents de l’ordre qui font preuve d’un œil impuissant. Des mouvements des manifestants aux caractères rebelles donnent une nouvelle couleur à la ville. L’ensemble de tout ceci inquiète la population Lushoise et l’intervention rapide du gouvernement provincial pour assainir la société est d’une importance idoine.
Desk Société | Luc Kitoko Binamet
