Lualaba : Atelier du rapport sur l’état de la population mondiale 2022, Fifi Masuka Saini donne le coup d’envoi
C’est sous une atmosphère d’un drame éducatif que s’est déroulé le lancement du rapport sur l’état de la population mondiale 2022 à l’hôtel restaurant Kampi ya Boma près de la ville de Kolwezi dans le territoire de Mutshatsha. « Comprendre l’imperceptible : agir pour résoudre la crise oubliée des grossesses non intentionnelles », tel est le thème de ces assises.
Prenant la parole en premier, le représentant résident du Fond des Nations Unies pour la Population a, avant de signifier que chaque année à l’échelle mondiale presque 50% des grossesses sont non désirées soit 120 millions de grossesses par an, plaidé pour la réduction des inégalités des sexes et assurer l’autonomisation des femmes ainsi que garantir l’accès des filles, femmes et couples aux méthodes contraceptives et soins de santé sexuelle de qualité.
Enfin, assurer l’éducation à la vie pour que diminue sensiblement la pratique d’avortement qui résulte des grossesses non désirées.
Après la lecture des rapports annuels par le directeur de cabinet de la commissaire Générale du Gouvernement provincial en charge du Genre Famille et Enfant, était le tour de la première citoyenne de la province du Lualaba.
Marie-Thérèse Masuka Saini a, pour sa part, exprimé sa gratitude aux organisateurs pour l’honneur fait à son entité, d’être l’une des provinces qui accueillent ces assises, avant de préciser que le Lualaba est d’autant plus concerné par la question que tout son gouvernement s’applique activement à implémenter les orientations de ce rapport en vue de mieux assurer le bien-être de cette population à laquelle le chef de l’État tient tant, tel qu’il l’annonce lui-même : le peuple d’abord.
Pour l’Autorité provinciale, la nécessité et la pertinence d’agir au Lualaba est traduite par les chiffres alarmants selon le rapport MICS PALU-RDC 2018 à savoir :
- Seulement 31% des filles en âge de scolarisation ont fréquenté l’école primaire,
- 18,7% de femmes âgées de 20-24 ans ont été mariées ou sont entrées en union libre la première fois avant l’âge de 18 ans.
Enfin, l’Autorité provinciale a tenu à rassurer toutes les parties prenantes de l’engagement de la province de mettre à la disposition de ce programme autant qu’elle le peut des ressources disponibles afin de renverser la tendance alarmante des grossesses non désirées avant de donner le coup d’envoi desdites activités.
Cellcom GL