Likasi : Honorable Liliane Komba Maka a la tête de la délégation de lutte contre les violences basées sur le genre dans les prisons

C’est sous le rythme entraînant du tam-tam et les pas de danse que le bus transportant la cohorte des députés, dirigée par l’Honorable vice-présidente de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga, Liliane Komba Maka, a fait halte devant le bâtiment administratif de la mairie de Likasi. Cet événement marquait le début d’une mission cruciale : le monitoring des conditions carcérales dans certaines prisons de la province et la sensibilisation de la communauté à l’occasion du mois de la commémoration des droits de la femme.
À leur arrivée, les députés ont été chaleureusement accueillis par le maire de la ville, Henri Mungomba Tamba, qui a exprimé sa satisfaction quant au choix de Likasi pour cette importante activité. Le chef de service du genre a également prononcé un discours de bienvenue, soulignant l’importance de cette initiative pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles.


La journée s’est poursuivie avec une conférence-débat animée dans la grande salle de la mairie, où l’hymne de la paix a été exécuté en direct en solidarité avec les femmes de l’Est de la République Démocratique du Congo, victimes de violences liées à la guerre. Ce moment fort a permis de rappeler l’urgence d’agir pour la protection des droits des femmes.
Les différents panélistes, dont l’Honorable Liliane Komba, ont partagé des illustrations poignantes de la situation des femmes victimes de violences. Ils ont mis en avant l’importance d’une prise en charge morale et d’approches innovantes pour aider ces femmes à sortir de la spirale de la violence.
Les députés et chefs coutumiers, tels que l’honorable Joël de Kipushi et les chefs Kyona de Pwento, Shidaika et Kashobwe, ont également pris la parole pour réaffirmer leur engagement envers la vice-présidente et la Synergie de lutte contre les violences basées sur le genre. Leur présence et leur soutien renforcent l’idée que la lutte contre les violences faites aux femmes est un combat collectif qui nécessite l’implication de tous.



La rencontre s’est conclue par une session de questions-réponses, permettant aux participants d’échanger des idées et des préoccupations. Ensuite, la cohorte a pris la direction de la prison urbaine de Boma, où des visites étaient prévues pour évaluer les conditions de détention et s’assurer que les droits des détenues étaient respectés.
Cette initiative au Haut Katanga, pilotée par des femmes et des hommes engagés, est un pas significatif vers la sensibilisation des communautés et l’amélioration des conditions de vie des femmes et des jeunes filles.
Djho Mpoyi