L’Honorable Liliane Komba Maka évalue les atouts et les lacunes de la gestion du secteur de la Lufira
Lors de son récent itinérance dans le secteur de la Lufira, l’honorable Liliane Komba Maka, vice-présidente de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga et élue de Kambove, a tenu une rencontre enrichissante avec les acteurs locaux. Cet échange, marqué par une approche pédagogique, a eu lieu sous l’arbre à palabres en présence de Madame la cheffe de secteur, Enéya Kyamambamba, de l’administrateur du territoire de Kambove, ainsi que des représentants des forces vives de la communauté.
L’une des forces majeures identifiées par l’honorable Komba Maka est l’engagement continu du cheffe de secteur de la Lufira, qui s’efforce de perpétuer les projets de développement au niveau de la base. Grâce au financement de la redevance minière, plusieurs initiatives ont vu le jour, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie des habitants.
L’implication des leaders d’opinion et des forces vives dans le processus de développement est un atout considérable. En invitant ces acteurs à s’approprier les ouvrages réalisés, l’honorable Liliane Komba Maka favorise une dynamique de collaboration et de transparence.
L’honorable Liliane Komba Maka a également souligné la nécessité d’une sensibilisation accrue sur des sujets cruciaux, tels que la lutte contre le choléra et la préservation des biens communs. Cet aspect éducatif est essentiel pour garantir un développement durable et inclusif.
Malgré les avancées, certaines localités comme Lwafu n’ont pas encore été impactées par les projets de développement. Cette situation met en lumière une faiblesse dans la répartition des ressources et des initiatives, laissant certaines communautés en marge des bénéfices du développement.
Les demandes des habitants concernant la réhabilitation des routes de desserte agricole révèlent une insuffisance des infrastructures. Cette lacune entrave l’accès aux marchés et réduit la productivité des agriculteurs, ce qui est un frein au développement économique.
Bien que des efforts de sensibilisation soient en cours, il est important d’établir des programmes durables qui engagent la communauté sur le long terme. La culture de destruction des biens communs nécessite une attention particulière pour préserver les acquis du développement. C’est grâce à une synergie d’actions et à une participation active que les défis du secteur pourront être surmontés.
Djho Mpoyi – Theodore Sapu
