Le Haut-Commissariat de l’ONU accuse le M23 d’exécutions d’enfants à Bukavu
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies a récemment tiré la sonnette d’alarme concernant des violations graves des droits humains en République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. La porte-parole de l’ONU, Ravina Shamdasani, a confirmé des rapports alarmants d’exécutions sommaires d’enfants, notamment après l’entrée du mouvement rebelle M23 dans la ville de Bukavu.
La situation en RDC reste extrêmement volatile. Après les violences qui ont coûté la vie à plus de 3000 personnes à Goma, la capitale du Nord-Kivu, la violence s’est intensifiée à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu. Le M23, qui a refait surface ces dernières années, est accusé de nombreuses atrocités, dont celles touchant les populations les plus vulnérables : les enfants.
Ravina Shamdasani a déclaré lors d’un point de presse que des « cas d’exécutions sommaires d’enfants » avaient été documentés. Ces actes sont non seulement des violations flagrantes des droits humains, mais aussi des crimes de guerre selon le droit humanitaire international. Les enfants, souvent pris pour cibles dans les conflits armés, subissent des conséquences tragiques qui marquent à jamais leur vie et celle de leurs familles.
Le Haut-Commissariat a lancé un appel urgent au Rwanda et au M23 pour qu’ils respectent les droits humains et le droit humanitaire international. Cette demande est cruciale, car la communauté internationale doit faire pression sur toutes les parties impliquées pour mettre fin à ces atrocités. La protection des enfants et des civils doit être une priorité absolue.
Il est essentiel que la communauté internationale s’engage activement pour mettre fin à ces violations et garantir un avenir plus sûr pour tous les enfants en République démocratique du Congo.
Chatty Mukanya
