« J’ai décidé devant 110 millions de Congolais que ma petite personne ne doit pas bloquer … l’Assemblée nationale » Vital Kamerhe :
Vital Kamerhe a annoncé sa démission de son poste de président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo. Cette décision, prise dans un contexte politique tumultueux, marque un tournant significatif dans l’histoire récente du pays. Plusieurs sources au sein de la chambre basse du Parlement ont confirmé que Kamerhe a remis sa démission lors d’une réunion de la conférence des présidents.
La démission de Kamerhe intervient alors qu’une plénière était convoquée pour examiner le rapport d’une Commission spéciale chargée d’analyser les pétitions visant sa destitution ainsi que celle de cinq autres membres du bureau. Ces accusations, liées à la mauvaise gestion de l’Assemblée, ont suscité des débats houleux parmi les députés. Kamerhe a souligné qu’il ne voulait pas que sa présence nuise au fonctionnement de cette grande institution.
Dans ses déclarations, Vital Kamerhe a affirmé : « J’ai décidé devant 110 millions de Congolais que ma petite personne ne doit pas bloquer une grande institution, comme l’Assemblée nationale ». Cette phrase illustre son sens des responsabilités et son engagement envers le bien-être de la nation. Il a également évoqué une vision politique renouvelée, indiquant que de nombreux Congolais avaient rejoint son appel à une refondation de l’État autour du Président Félix Antoine Tshisekedi.
Peu après la démission de Kamerhe, Dominique Munongo, la rapporteuse adjointe de l’Assemblée nationale, a également présenté sa démission. Cette double démission démontre une crise profonde au sein de l’institution, alors que les deux leaders choisissent de quitter leurs postes face à des accusations de mauvaise gestion. Cela soulève des questions sur la stabilité et la crédibilité de l’Assemblée nationale.
Ces démissions pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique en RDC. Elles interviennent à un moment où la confiance du public envers les institutions est déjà fragile. La nécessité d’une réforme et d’un renouvellement des pratiques semble plus urgente que jamais, et le pays attend avec impatience les mesures qui seront prises pour restaurer la confiance dans la gouvernance et la gestion des institutions.
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