Germain Kambinga au sujet des élections : “Il n’y a rien de plus important que la sécurité, l’intégrité territoriale et la paix”

Germain Kambinga au sujet des élections : “Il n’y a rien de plus important que la sécurité, l’intégrité territoriale et la paix”
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Germain Kambinga président du mouvement politique le Centre a dans une conférence de presse ce lundi 22 août évoqué des questions majeures sur lesquelles les autorités notamment le Chef de l’État Félix Tshisekedi doivent se pencher.

Pour lui, se focaliser sur les élections sans avoir vidé la question de la sécurité dans l’Est est une erreur. La priorité de priorité reste la question sécuritaire, cela ne signifie pas non plus que les élections ne doivent pas être organisées. “Je considère qu’il n’y a rien de plus important que la sécurité, l’intégrité territoriale et la paix dans mon pays. Qu’il n’y a rien de plus important que de faire en sorte que les enfants ne soient plus violés, que les femmes ne soient plus violées, que les familles ne dorment plus la belle étoile. Et pour moi, en tant que Congolais, il n’y a rien de plus important que ça, voilà notre point de vue”.

Germain Kambinga s’insurge contre tout ceux qui ne jurent que par les élections en 2023 alors que le pays fait face à une insécurité criante caractérisée par l’attaque du M23 soutenu par le Rwanda, qui occupent Bunagana depuis près de deux mois.

“Ils disent, on peut tuer, on peut couper le Congo, on peut tout faire, ce n’est pas important. Il faut que moi je devienne député en 2023, il faut que moi je devienne sénateur en 2023, il faut que moi je devienne président. Je sais que les députés, les sénateurs gagnent 20000$. C’est très important lorsqu’on ne les a pas, mais au prix de l’intégrité territoriale, au prix de la paix, au prix de la sécurité. Mais qu’on nous juge sur base de cela, parce que moi aussi je serai candidat, moi aussi je peux aspirer, mais moi je dis simplement, en tant que Congolais, le Centre dit que si il y a un choix à faire, moi je dis, nous sommes en guerre. Ce n’est pas en handicapant le processus de neutralisation de nos ennemis et en nous battant entre nous que nous serons plus forts, mais si vous pouvez être aussi efficace au sommet” a-t-il insisté.

Au cours de cette même conférence de presse le Centre de Germain Kambinga propose un plan de salut pour sortir de la crise sécuritaire et politique. Pour soutenir l’effort de guerre, le Centre propose la division par 3 du train de vie des institutions qui permettra d’épargner 250 millions$ pour appuyer les FARDC au front.

Béni Rahayu


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