Examen de la loi électorale : Les élus de l’Union sacrée recadrent ceux de l’opposition

Les Députés nationaux membres de l’Union Sacrée de la Nation ont annoncé avoir suivi sans surprise la déclaration des Députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC) en rapport avec le processus électoral dans notre en République Démocratique du Congo.
Dans sa déclaration du jeudi 14 Avril, le FCC avait refusé de participer au débat et à l’adoption de la loi électorale et exigé un dialogue en dehors du parlement, « lequel dialogue ne vise que la non tenue des élections dans le délai constitutionnel et le partage du pouvoir sans le concours du peuple » peut-on lire dans ce communiqué.
A ce sujet, les élus de l’Union sacrée, apportent quelques précisions à l’opinion tant nationale qu’internationale à savoir :
– L’union Sacrée de la Nation s’inscrit dans le schéma constitutionnel et ne peut donc compromettre les valeurs démocratiques pour lesquelles elle s’est battue et séparée du FCC et auxquelles elle demeure fermement attachée. Elle réaffirme l’engagement ainsi que la détermination du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshiloombo, maintes fois réitérés, pour l’organisation de meilleures élections que le pays n’a jamais connues en trois cycles c’est-à-dire des élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées et ce, conformément à la Constitution, aux lois pertinentes et aux bonnes pratiques en la matière;
– ll y a lieu de relever que la loi électorale actuellement en vigueur est un héritage du FCC seul alors que la proposition de sa modification actuellement en discussion à l’Assemblée nationale n’est pas l’œuvre de l’Union sacrée mais plutôt celle de l’opposition à l’époque où FCC et CACH étaient en coalition. En effet, l’attitude actuelle du FCC est malhonnête et vise à tromper l’opinion sur ses motivations cachées;
– Le Bureau de l’Assemblée nationale a porté au calendrier de la session de mars 2022 la discussion relative à la proposition de la loi électorale; lequel calendrier a été adopté par la conférence des Présidents dont ceux du FCC et adopté par l’Assemblée plénière.
En outre, l’Honorable Président de l’Assemblée nationale a indiqué lors de la plénière du jeudi 14 avril courant consacrée à la présentation de la proposition de modification de la loi électorale qu’il suspendait le débat pour un délai d’une semaine. Ceci pour permettre les discussions entre les groupes parlementaires de la Majorité et ceux de l’Opposition afin d’aboutir au consensus pour les dispositions qui le requièrent.
Eu égard à ce qui précède, les élus de l’USN prennent le peuple à témoin sur l’attitude antidémocratique du FCC qui, à proprement parler, tend à bloquer le processus électoral et à pérenniser la culture du glissement et des dialogues de partage du pouvoir.
« Appelons le FCC au respect des principes démocratiques et lui rappelons sa responsabilité historique sur les dérivent auxquelles peut conduire sa stratégie de blocage des institutions »
ont-ils conclu.
Asher Lungonzo