Convocation du congrès : Bahati et Mboso c’est la guerre !
C’est par des correspondances que les deux présidents de deux chambres du parlement ont choisi de se rendre des comptes. La désignation du candidat pouvant occuper le poste du juge à la Cour constitutionnelle pour le compte du Parlement a été disons mal appréhendée par les deux hommes les plus stratégiques du pays.
Modeste Bahati qui répond à Christophe Mboso ce mardi 24 mai rejette le tort lui attribué pour son collègue d’avoir violé l’article 158 de la Constitution et 42 du Règlement Intérieur du Congres.
“Tout en excusant, la faiblesse du style discourtois qui émaille le contenu de votre correspondance susvisée, attire votre attention sur les élėments Ci-dessous qui soutiennent la pertinente demarche du Sénat”
a dit Modeste Bahati à Mboso.
Pour Bahati Lukwebo, la question majeure n’est pas l’interprétation des articles 158 de la Constitution et 42 du Règlement du Congrès mais celle de savoir que le poste revient de facto au Sénat. Il a justifié ce choisi du fait que pour le compte du Parlement, l’assemblée nationale dispose déjà de deux juges.
“Au nom du bicaméralisme parlementaire constitutionnellement reconnu au Parlement congolais le sens éthique, la complémentarité et l’équité interinstitutionnelle recommandent le respect strict de droits et obligations reconnus à chaque Chambre.
Dès lors que l’Assemblée Nationale dispose déjà de deux juges sur trois à la Cour Constitutionnelle, il va de soi que l’unique poste restant soit proposé par le Sénat au Congrès”fait-il remarqué.
Signalons que la convocation du congrès se fait attendre alors que les deux présidents de deux chambres du parlement se chamaillent encore, chacun camp sur sa position.
Béni Rahayu
