« Paul Kagamé faut le condamné mais il faut reconnaitre que ceux qui dirigent le Congo n’aiment pas les Congolais » Youssoupha

Dans le contexte actuel des tensions entre la République démocratique du Congo et le rwanda, la voix de Youssoupha résonne avec force. Dans son dernier album, « Amour Suprême », et plus particulièrement dans le morceau « Prose Combat », il exprime son indignation face aux agissements du M23, un groupe rebelle soutenu par le rwanda tout en pointant du doigt les dirigeants Congolais. Youssoupha, fils de l’illustre Tabu Ley Rochereau, utilise sa musique pour dénoncer les injustices subies par le peuple congolais et appeler à la responsabilité de ceux qui tirent les ficelles de cette crise.
Suite à l’agression de la RDC par les rebelles du M23, de nombreux artistes congolais vivant en France se sont mobilisés pour faire entendre leur voix. Dans la chanson « Free Congo », produite par l’artiste Gradur, ils unissent leurs talents pour dénoncer les violences et appeler à la paix dans l’Est de la RDC et on peut y entendre « Paul Kagamé faut le condamné mais il faut reconnaitre que ceux qui dirige le Congo n’aiment pas les Congolais » a Youssoupha déclaré dans son couplet
Dans « Prose Combat » Youssoupha ne mâche pas ses mots. Il déclare : « Tout mon respect pour le peuple du rwanda, mais besoin de la peine capitale pour Kagamé ». Ces mots puissants révèlent une frustration profonde envers le président rwandais, qu’il considère comme le responsable des souffrances infligées au peuple Congolais. Youssoupha parle d’une réalité douloureuse : les dirigeants, qu’ils soient Congolais ou rwandais, ne semblent pas toujours avoir à cœur le bien-être de leurs citoyens.
La déclaration de Youssoupha invite à une réflexion plus large sur la gouvernance en Afrique. Il est crucial de reconnaître que, si Paul Kagamé doit être condamné pour son rôle dans cette crise, il est tout aussi important d’examiner les actions des dirigeants Congolais. Beaucoup estiment qu’ils n’ont pas su répondre aux besoins fondamentaux de leur population, exacerbant ainsi les tensions et les conflits.
La musique a toujours été un vecteur de changement et de dénonciation. Youssoupha, à travers ses paroles et son engagement, incarne cette lutte pour la justice et la paix. En unissant leurs voix, les artistes congolais en diaspora espèrent sensibiliser le monde entier à la situation réelle en RDC et appeler à une prise de conscience collective. La voix de la musique, alliée à celle des citoyens, peut être un puissant moteur pour le changement.
Djho Mpoyi