Assemblée nationale : Le Projet de Budget 2023 jugé recevable par une majorité écrasante des députés nationaux
Le Projet de Loi de finances pour l’exercice 2023 a été jugé recevable par l’Assemblée nationale, à l’issue d’un vote massif des élus du peuple. Il a été envoyé à la Commission Ecofin pour toilettage.
Le vote est intervenu après que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde ait rencontré, de manière pertinente, les multiples préoccupations des députés nationaux, toutes tendances confondues, lors de la séance plénière du vendredi 28 octobre 2022, consacrée au débat général sur la présentation de l’économie de ce Projet de Budget 2023 par le Chef du Gouvernement.
Avant d’entrer dans le vif de ses réponses, le Premier Ministre Sama Lukonde a condamné de la manière la plus ferme l’agression rwandaise à l’Est de la République Démocratique du Congo sous couvert du M23. Il a promis ensemble avec tout son gouvernement, sous l’impulsion du Commandant suprême des FARDC, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de ne ménager aucun effort pour préserver l’intégrité du territoire national.
En ce qui concerne les réponses du Premier Ministre aux députés nationaux, elles ont porté sur les préoccupations d’ordre général, les préoccupations sur les recettes, les préoccupations sur les dépenses et enfin les préoccupations sur le Programme de développement local des 145 territoires de la RDC. Y répondant, Le Premier Ministre Sama Lukonde a réitéré la détermination de son Gouvernement à tout mettre en œuvre pour répondre aux aspirations profondes du peuple congolais à travers cette Loi de finances 2023.
Rappelons qu’en deux ans seulement, le Budget de l’État, sous le Premier Ministre Sama Lukonde, est passé de 7 à plus de 14 milliards de dollars américains. Pour le Chef du gouvernement, ce bond en avant n’est pas le fruit du hasard. Il est la résultante du sérieux imprimé dans la gestion et la maîtrise des finances publiques, dans la lutte contre le coulage des recettes notamment à travers les organes de contrôle comme l’IGF, la CENAREF, la Cour des comptes ainsi que la maximisation des efforts, particulièrement au sein des régies financières.
Béni Rahayu