Reprise des combats contre le M23 : Le Rwanda en perte de vitesse !
Depuis la reprise des combats contre le mouvement du 23 mars essentiellement dans le territoire de Rutshuru, l’armée congolaise a opté de ne pas trop communiquer sur ses stratégies, une manière de coincer l’ennemie.
Après plusieurs jours d’accalmie que beaucoup pensé être un échec pour les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, après plusieurs appels lancé par les autorités congolaises demandant le départ du M23 sur le territoire congolais, il était temps de passer à l’offensive.
Sentant la puissance du feu des FARDC, le gouvernement Rwandais réagit. Selon le communiqué rendu publique ce lundi 24 octobre, le Rwanda fait opposition aux affirmations du Président Félix Tshisekedi, selon lesquelles, la RDC se concentre à la recherche d’une solution diplomatique aux
problèmes d’insécurité dans l’Est.
Le Rwanda qui soutient sans cesse le M23 a été surpris et ne comprend surtout pas la réaction de la RDC. Selon lui, “les actions récentes montrent qu’au contraire, le gouvernement de la RDC est décidé à poursuivre l’escalade militaire. En outre, les FARDC continuent d’opérer aux côtés de milices armées irrégulières, dont les FDLR. L’intensification des nouvelles attaques par les FARDC contre le M23, un groupe armé congolais, est une violation manifeste des mécanismes de sécurité régionaux convenus, y compris les processus de Nairobi et de Luanda” lit-on dans ce communiqué.
Qui pourrait croire à une telle déclaration du Rwanda ? Sachant qu’il est le premier actionnaire du M23 ?
“L’incitation publique à la haine sur la base de l’appartenance ethnique se poursuit, l’utilisation d’armes lourdes ciblant la zone frontalière du Rwanda et les accusations sans fondement contre le Rwanda qui n’ont pas cessé sont inacceptables” se plaind ironiquement le gouvernement rwandais.
Ce mardi 25 octobre, sur la ligne de fronts en territoire de Rutshuru, la situation est relativement calme mais elle reste volatile.
Béni Rahayu