Haut-Katanga : Le Lycée Lubusha en danger, Moïse Katumbi alerte !
“Le Lycée Lubusha à Luisha, une des plus belles et prestigieuses institutions de formation des jeunes filles de notre pays, est menacé de destruction par une compagnie minière. Notre avenir n’est pas dans les mines mais dans l’éducation. Je m’oppose farouchement à cette décision” lit-on sur son compte Twitter.
De la France où il se trouve dans la ville de Lourdes, Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République dit avoir appris que des menaces de destruction pèsent encore une fois sur le Lycée Lubusha à Luisha à plus ou moins 80km de Lubumbashi.
Selon ses informations, une entreprise minière s’apprête à démolir cette grande et belle école pour y poursuivre l’extraction du cuivre. Katumbi appelle les autorités à plus de responsabilité en interdisant la démolition dudit Lycée.
“Les richesses enfouies dans les entrailles de notre pays ne valent rien par rapport au génie qui sommeille dans chaque enfant du Congo. Notre formidable jeunesse à la vitalité débordante ne demande qu’à être éduquée, formée et encadrée pour assurer l’émergence de notre pays” insiste-t-il dans un communiqué rendu public ce dimanche 21 août 2022.
Et d’ajouter, “Nul ne doit en douter ! Faire le choix de petits profits immédiats au détriment de la formation des jeunes filles relèverait tout simplement d’un aveuglement criminel. C’est la raison pour laquelle je m’oppose farouchement à la destruction du Lycée de Luisha”.
Le président de Ensemble invite toutes celles et ceux qui se sentent concernés par l’éducation et la formation des enfants à se dresser contre la destruction du Lycée Lubusha. Dit-il, “personne n’a le droit de détruire un des plus grands symboles du monde de l’éducation de la jeune flle congolaise. Quant aux promesses de reconstruction, elles ne valent que pour ceux qui les donnent”.
Moïse Katumbi promet par ailleurs à se rendre à Lubusha à son retour pour apporter tout son soutien aux élèves et leurs encadreurs.
Notons que le Lycée Lubusha a été construit par le Belge Jules Cousin et son épouse en 1965, avant de confier la gestion à l’église Catholique.
Béni Rahayu