Des jeunes torturés à Kaniama-Kasese : Le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwit dénonce toute manipulation

Des jeunes torturés à Kaniama-Kasese : Le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwit dénonce toute manipulation
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Depuis le transfert de plus de 150 jeunes délinquants de la ville de Kolwezi à Kaniama-Kasese, une campagne de diabolisation de ce centre pilote est alors déclenché. Une vidéo tournée en 2020 montrant des Kuluna entrain de d’être fouettés par leurs camarades a resurgie sur les réseaux sociaux. Dès lors, des voix se sont levées au pays pour dénoncer ces violences.

Le Commandant du Centre de Kaniama-Kasese, le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwit balaye du revers de la main toute cette machination tendant à ternir l’image de ce centre pilote qui a redressé plusieurs délinquants en faisant d’eux des bâtisseurs.

Pour lui, c’était un tout premier lot des Kaluna venus de Kinshasa, une première expérience pour gérer ces jeunes habitués à la violence dans la capitale de la RDC. Les redresser ça été pour le responsable du Centre un travail de titan. Il a relevé le fait que les jeunes délinquants sont soumis aux services paramilitaires, c’est à dire qu’ils sont censé suivre en dehors des travaux des champs, des métiers, une formation militaire pour leur défense.

“Ceux-là qui sont partis voler les maïs et le manioc dans les champs d’autrui, ils ont été arrêtés et ramenés au centre, et puis ce champ appartenait au Gouverneur de la province du Haut-Lomami. Le responsable a cherché les coupables, on les a arrêtés, il fallait les punir. C’était donc à la pression. J’ai compris que c’était à l’appréciation du commandant de l’unité parce qu’il faut comprendre que, au sein de l’unité, il y a des échelons, même pour prendre les sanctions. Il avait estimé que c’était peut-être pas nécessaire de les envoyer à l’auditorat militaire qu’ils étaient encore mineur, où c’était encore au début. C’était un premier cas qu’il fallait peut-être laisser essayer de recadrer. C’est ça, il va le punir devant devant la parade, devant tous les collègues. C’est un acte pédagogique, c’est pour dissuader les autres de ne pas faire le même cas”

a-t-il dit.

Selon lui, cette pratique de redressement par la torture physique ne fait plus parti de leurs stratégies pour remettre ces enfants sur le bon chemin et que les choses ont maintenant évolué. Ces jeunes ont comme des modèles, leurs camarades du premier lot qui ont appris plusieurs métiers sans bavures, aujourd’hui des bâtisseurs.

Béni Rahayu


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