Kabund boude Mboso pour la deuxième fois : “Je ne saurais accompagner le bureau de l’assemblée nationale dans une forfaiture qui s’apparente à une messe noire”
Convoqué ce lundi 08 Août 2022 par le président de l’assemblée nationale Christophe Mboso pour statuer sur son dossier, Jean-Marc Kabund A Kabund viens une fois de plus de refuser l’offre du Bureau de la chambre basse du Parlement.
Pour Jean-Marc Kabund, la surséance sollicitée dans sa lettre du 04 août se justifie par le fait que le Parquet Général près la Cour de Cassatilon n’a pas encore clôturé l’instruction judiciaire, qui a été déclenchée à la suite de l’autorisation d’instruction contre lui, accordée par le Bureau de l’Assemblée nationale.
Le refus de lui transmettre le réquisitoire du Procureur Général près la Cour de cassation qui lui aurait permis d’organiser sa défense devant le Bureau de l’Assemblée nationale, ne relève pas de la pratique parlementaire dit-il, dans une correspondance adressée à Mboso ce lundi au regard de l’article 102, alinéa 8 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
“L’Assemblée nationale appelée à protéger les droits et libertés des députés nationaux, le Bureau ne devra pas statuer précipitamment sur la demande d’autorisation des pourssuites et de la levée des immunités aussi longtemps que l’instruction judiciaire est en cours. Il est habilité logiquement à repousser cette demande” a-t-il rappelé à Christophe Mboso.
Et d’ajouter, “ll ne vous est donc pas demandé d’être dans la peau du Procureur Général mais de comprendre que l’instruction judiciaire se poursuit et que c’est à tort d’évoquer l’article 151, alinéa 2 de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006. De tout ce qui précède, je ne saurais accompagner le Bureau de l’Assemblée nationale de la 3ème Législature dans une forfaiture qui s’apparente à une messe noire déjà dite consistant à me museler et à violer de manière spectaculaire mes droits entant qu’élu du Peuple” dit-il.
Jean-Marc Kabund a rendez-vous avec la justice pour la poursuite de son audition ce mardi 09 août après un deuxième avorté pour absence du Procureur Général près la Cour de cassation.
Béni Rahayu
