RDC : Le parti de Muzito appelle l’assemblée nationale à accuser Félix Tshisekedi de “haute trahison”
L’annonce a été faite par Albert Mukulubundu, porte-parole du Nouvel Élan, parti cher à Adolphe Muzito actuel président de la plateforme Lamuka.
Nouvel Élan, exige la mise en accusation du président de la République Félix Tshisekedi pour “haute trahison” pour plusieurs raisons.
Se conformant notamment aux articles 164 et 165 de la Constitution. L’article 165 alinéa 1 stipule que “Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé intentionnellement la Constitution ou lorsque lui ou le Premier ministre sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices de violations graves et caractérisées des Droits de l’Homme, de cession d’une partie du territoire national”
Il est nécessaire pour l’assemblée nationale selon ce parti d’actionner le mécanisme de mise en accusation de Félix Tshisekedi pour haute trahison, faute de quoi il lancera dans les jours qui viennent une pétition pour réunir les signatures des Congolais visant toujours la mise en accusation du Chef de l’État.
Le premier fais sur lequel se base le parti de Muzito est la signature le 8 avril 2022 de l’adhésion de la RDC à l’organisation des États de l’Afrique de l’Est. Nouvel Élan ne digère surtout pas cette décision au moment où le pays fait face à l’incursion des groupes armés à l’est.
“Ces États [États de l’Afrique de l’Est] ont réussi à imposer des négociations avec leurs protégés [groupes armés] afin de les intégrer de nouveau dans l’armée et dans les structures de l’État. Plus grave que ça et sans l’aval du Parlement, conformément à l’article 214, Félix Tshisekedi vient d’officialiser l’occupation de nos provinces de l’Est par les troupes de la sous-région et donc de l’organisation des États de l’Afrique de l’Est” .
a dit Albert Mukulubundu
Le Président de l’assemblée nationale Christophe Mboso ferait mieux, insiste Nouvel Élan de surseoir l’examen de la loi électorale actuelle et de s’occuper de ce processus de balkanisation en cours en RDC. “Monsieur Tshisekedi, les sociétaires de l’Union sacrée et leurs députés porteront seuls la responsabilité de la partition de notre pays à travers leurs actes de gouvernance actuels” a insisté le porte-parole.
Asher Lungonzo
