Révision de la loi électorale : ECIDE réprimé, le monde a vécu au grand jour ‘’l’état de droit’’ prôné par Félix Tshisekedi (Martin Fayulu )
C’est une autre image de ce qu’à été la journée de ce vendredi à l’assemblée nationale. Échauffourées ce vendredi 22 avril devant le palais du peuple à Kinshasa. Des militants du l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDE), parti cher à Martin Fayulu ont été fortement réprimés par la Police Nationale Congolaise alors qu’ils voulaient empêcher l’ouverture des débats sur la révision de la loi électorale à l’assemblée.
Le sit-in des militants de la coalition LAMUKA, dont l’ECIDé est membre, devant le Palais du Peuple, a vite tourné à l’affrontement entre ces derniers et les éléments de la Police de la ville de Kinshasa.
Les forces de l’ordre ont pourchassé ces militants jusqu’au siège de l’ECIDé qui se trouve à proximité du Palais du Peuple. Les éléments de la Police ont pénétré le siège de ce parti pour traquer ceux qui manifestaient.
Martin Fayulu très fâché, lâche : “Le monde a vécu au grand jour ‘’l’état de droit’’ prôné par M. Félix Tshisekedi. Ses policiers, militaires et milices ont décidé d’agresser les militants de ECiDé, de tirer à balles réelles sur eux et de saccager le siège de notre parti. Inacceptable!“
Après une réunion de crise pour évaluer la situation du jour, les dégâts humains et matériels causés par les policiers, Devos Kitoko secrétaire général du parti fait le point. 2 personnes ont reçues des balles réelles et se trouvent dans un centre hospitalier de la place.
“Nous avons aujourd’hui une trentaine de blessés dont 5 blessés graves parmi lesquels, un combattant de l’ECIDé qui a vu ses jambes broyer par balle. Il se trouve présentement dans un centre hospitalier de la place, l’autre a vu aussi les policiers loger une balle dans sa jambe, les médecins sont en train de se battre pour soutirer cette balle. Nous condamnons avec la dernière énergie cette barbarie injustifiée contre les militants pacifiques de notre partie ECIDé qui ne réclament rien d’autre que le consensus, le compromis, les discussions directes entre les parties prenantes avant toute discussion sur la Loi électorale“
a indiqué le Secrétaire Général de l’ECIDE.
Du côté de l’association congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ de Georges Kapiamba condamne fermement l’usage disproportionné de force que la police a fait contre les militants de l’ECIDE. Elle exige une enquête judiciaire crédible et des sanctions sévères contre les auteurs de ces faits.
Asher Lungonzo