RDC : Sama Lukonde et l’assemblée nationale évalue l’état de siège
Le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a reçu ce mercredi 09 Mars les députés membres de la Commission Défense et Sécurité de l’assemblée nationale. Les échanges ont tourné autour des recommandations formulées par cette Commission sur l’état de siège.
Le premier ministre qui avait à ses côtés les ministres de l’Intérieur, de la Justice et de la Communication, le chef d’état-major des FARDC et le commissaire général de la Police, ont examiné ces recommandations formulées à l’endroit du gouvernement sur l’état de siège décrété, par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
« Nos échanges aujourd’hui avec le premier ministre ont porté sur l’état de siège décrété par le président de la République en Ituri mais aussi au Nord-Kivu. Comme vous le savez, la Commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale, pendant la session de septembre, avait procédé à l’évaluation de l’état de siège. Il y a des recommandations qui avaient été faites au gouvernement et nous sommes en train de nous rassurer à travers les différentes rencontres que nous avons initiées, que ces recommandations sont en train d’être respectées et observées »
a fait savoir Bertin Mubonzi, président de la Commission Défense et sécurité au sortir de la réunion.
Et d’ajouter
« C’est très important parce que l’observation de ces recommandations, va permettre à l’état de siège de s’améliorer dans sa partie opérationnelle et ainsi atteindre l’objectif pour lequel il avait été décrété, à savoir : restaurer la paix et la sécurité à l’Est de la République qui est un souci majeur pour toutes les institutions, le gouvernement, le Parlement mais aussi le président de la République ».
Pour le gouvernement, l’état de siège a permis de réduire la puissance des groupes armés qui sévissent dans l’Est de la RD Congo.
La Commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale avait formulé un certain nombre de recommandations pour l’amélioration de cette mesure, dont la primaire était réservée aux autorités congolaises.
Desk Politique | Asher Lingonzo