Troubles à Kambove : 4 morts, 2 blessés, plus de 20 personnes interpellées ainsi que des dégâts matériels considérables
L’événement tragique qui s’est récemment déroulé le jeudi 14 novembre 2024 dans la cité minière de Kambove a suscité une attention considérable, tant de la part des autorités que de la société civile. Selon Jean-Jacques Kashiba Ntambo, ministre de l’Intérieur, le bilan humain est sans équivoque : quatre morts, deux blessés et plus de vingt personnes interpellées. Ce bilan a été confirmé par plusieurs sources, y compris des organisations de la société civile, ce qui témoigne d’une certaine unanimité sur les faits.
Les dégâts matériels sont également significatifs. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des documents et des dossiers éparpillés autour du siège de la police nationale congolaise, qui a été vandalisé et partiellement incendié par les creuseurs artisanaux. En outre, plusieurs bâtiments ont été touchés :
- Ancienne résidence de l’administrateur du territoire
- Bureau de la Direction Générale des Migrations (DGM)
- Tribunal de paix
- Bâtiment administratif du territoire
Ces bâtiments ont subi des dommages, notamment des vitres brisées et des biens vandalisés ou emportés par les creuseurs. Dans un acte de colère, les manifestants ont également incendié deux véhicules, dont un corbillard.
Pour la petite histoire, les événements ont débuté dans la nuit de mercredi, lorsqu’un creuseur a été abattu clandestinement dans la concession de Kambove Mining. Et le jeudi matin, les creuseurs artisanaux ont envahi les rues de Kambove. Dans leur colère, ils se sont livrés à des actes de vandalisme, ciblant des édifices publics et des biens privés.
Le bilan a été dressé par le ministre provincial de l’Intérieur après une descente sur le terrain et la tenue d’un conseil local de sécurité élargie. Cette réunion a permis de faire le point sur la situation et d’évaluer les conséquences des événements.
En sommes, la situation est grave et nécessite une attention continue de la part des autorités et de la société civile pour éviter de futurs incidents et garantir la sécurité des citoyens.
Djho Mpoyi – Sources : Théodore Sapu