80e Assemblée générale de l’ONU : « refuser de reconnaître le génocide congolais correspond à une forme de complicité ». F. Tshisekedi
Félix Tshisekedi, le chef de l’État de la RDC, a pris la parole lors de la 80e Assemblée générale des Nations Unies pour plaider en faveur de la reconnaissance du génocide congolais, qu’il a appelé « GENOCOST ». Ce discours représente un cri de détresse et un appel à la communauté internationale pour prendre conscience des souffrances infligées au peuple congolais depuis plus de 30 ans.
Félix Tshisekedi a demandé la création d’une commission d’enquête internationale avec des moyens substantiels pour établir les faits et rendre justice. Il a averti que « refuser de reconnaître le génocide congolais correspond à une forme de complicité ». Cette affirmation souligne la nécessité d’une action internationale pour non seulement reconnaître les atrocités, mais aussi pour soutenir un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo (RDC).
Le président a qualifié la guerre qui ravage la RDC de « génocide silencieux », précisant que ce conflit va au-delà des simples questions militaires ou géopolitiques. Il a déclaré que cette guerre vise à piller les ressources naturelles du pays, à effacer sa mémoire collective et à détruire ses communautés. Cette approche met en lumière les enjeux économiques qui alimentent la violence.
En réitérant les ambitions de son gouvernement pour une paix juste et durable, Felix Tshisekedi a rejeté les solutions temporaires qui ont souvent déçu les espoirs de son peuple. Sa quête d’une paix véritable et pérenne est essentielle pour la stabilité et le développement de la RDC, et il a exprimé la nécessité d’une action concertée pour y parvenir.
En somme, ce discours constitue un appel fort à la communauté internationale pour un soutien accru au processus de paix en RDC. En plaidant pour la reconnaissance du génocide, Tshisekedi vise à engager un dialogue sur la justice et la réconciliation, ouvrant ainsi la voie à des solutions durables pour un pays en quête de paix et de prospérité.
Chatty Mukanya
